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TREBEURDEN (Côtes d'Armor)
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La maison dite Aristide Briand, située sur l'île Milliau, à Trébeurden.
Au XX° siècle, l'île de Milliau devient la propriété de la maîtresse d'un magnat de la presse parisien. En 1913, elle y fait bâtir une demeure qui abrite Aristide Briand, entre 1919 et 1933. La "Dame Jourdan" (Lucie Jourdan), propriétaire des lieux et bonne amie de l'homme politique, abandonnera l'île en 1945, laissant sa demeure en ruines.
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La maison où séjourna Aristide Briand avant 1950 et au printemps 2009.
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La maison de la Dame de Jourdan, bonne amie d'Aristide Briand, était devenue une ruine qui dénaturait le magnifique panorama qu'offre l'île. Elle a été entièrement détruite en octobre 2009, malgré l'intérêt historique qu'y voyaient certains Trégorois. L'endroit a été rendu à la nature et au public. (Photo démolition de la maison, journal "Le Télégramme", publié le 02 septembre 2009).
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Malgré son nom, cette maison n'a pas appartenu à Aristide Briand. Elle était la propriété de Lucie Jourdan, qui était la maîtresse de l'écrivain et homme d'État de la III° République. Le Conservatoire du littoral, considérant l'état de délabrement de la bâtisse et son absence d'intérêt architectural, avait pris la décision de la démolir.
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Monument dit "Pierre du Souvenir", puis "Monument Aristide Briand".
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Le monument avant 1955 et en 2017. Le médaillon situé au sommet de la stèle est un haut-relief sculpté dans le granite rose, représentant Aristide Briand en buste, de profil, dont le regard est dirigé vers la mer. L'enfant, debout sur le socle de la stèle, est en ronde bosse et en bronze. De chaque côté de la stèle, deux bancs de granite sur lesquels sont sculptés en très bas-relief des filets de pêcheurs, pour symboliser la simplicité du personnage qui s'entretient avec la population locale. Inscription sur la face avant de la stèle : "Il voulut pour nous La Paix", côté droit, "Aristide Briand", côté gauche "1862-1932", face arrière "Jamais je n'aurai eu cet idéal si je n'avais eu la foi du celte. A. Briand".
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En 1932, Les Bleus de Bretagne décident d'ériger à Trébeurden un monument à la mémoire d'Aristide Briand, président d'honneur de l'association, qui vient régulièrement en villégiature dans la station de 1919 à 1928. Les frais de réalisation sont couverts par une souscription publique et une subvention du Conseil Général. Le monument, réalisé par Armel-Beaufils, est primitivement nommé "Pierre du Souvenir". La sculpture de l'enfant, nommée le "Gamin de Trébeurden" et fondue par H. Rouard de Paris, est exposée au Salon de 1933. Le monument est inauguré le 3 septembre 1933, face à la mer, au croisement de trois voies. Il subit par deux fois des actes de vandalisme en octobre 1933. Un bas-relief identique est conservé au Musée des Beaux-arts de Nantes.
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Aristide BRIAND.
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L'une de ces
premières actions politiques est de participer a la création d'un
parti socialiste avec ses amis René Viviani et Jean Jaurès, il
devient le premier secrétaire général du parti mais en 1905, il se
revendique « socialiste indépendant » et s’éloigne du SFIO suite à
la mouvance socialiste animée par Jules Guesde. Il joue un rôle
important dans le processus de laïcisation en encourageant et en
défendant la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905.
Pendant la Première guerre mondiale, il dirige le gouvernement du 29
octobre 1915 au 12 décembre 1916. À ce titre, il organise
l'expédition de Salonique menée par les armées alliées (ayant pour
but de soutenir l'armé serbe pour, par la suite ouvrir un front en
Orient pour délester le front occidental). Après la guerre, il
appuie la Société des Nations (SDN) et a pour objectif d’établir la
paix avec l'Allemagne.
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Sources : http://www.infobretagne.com/ http://www.granitrose-tour.com/ http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/ http://www.conservatoire-du-littoral.fr/
© Le Télégramme/http://www.letelegramme.fr/ Visite et photos, Chantal Guyon, le 27 octobre 2017
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